Je ne sais pas pour vous, mais moi j’entends de plus en plus parler de l’intelligence collective au travail ! Késako ? Comme son nom l’indique, il s’agit de l’intelligence cumulée d’un groupe de personnes – l’idée étant qu’en groupe, on trouve des réponses plus efficaces à des problèmes difficiles à résoudre seul. J’ai fait ma petite recherche et voici ce que j’ai appris !
Le principe de l’ intelligence collective
L’idée, si j’ai bien compris, est que la réponse à un problème se trouve quelque part dans les esprits des employés d’une entreprise. Il suffit de savoir mettre en place les moyens nécessaires pour faire surgir cette solution et en faire profiter tout le groupe. L’ intelligence collective est surtout utile pour répondre à des problèmes complexes. Plus besoin d’avoir recours à des consultants qui prétendent mieux connaître votre métier que votre équipe, la réponse se trouve en interne.
En travaillant en groupe sur un projet, on trouve des réponses mieux adaptées puisqu’avec les retours des autres membres de l’équipe on peaufine rapidement les problèmes éventuels, et en plus les idées des autres inspirent tout le groupe ! Cela donne de l’énergie et on se sent beaucoup plus impliqué dans son travail.
Cette agilité dans la prise de décisions comprend donc moins d’échelons hiérarchiques puisque le groupe saura choisir en totale autonomie la meilleure réponse à une question donnée. Et moi, ne pas avoir à tout faire valider par mon supérieur en permanence, ça me tente bien !
Comment favoriser l’ intelligence collective ?
Il existe plusieurs façons de faire usage du savoir de vos troupes.
- Organiser des tables rondes une fois toutes les deux semaines dans le seul but de savoir où tout le monde en est et pour entendre les propositions de chacun.
- Inculquer une culture qui accepte le risque de l’échec : si se tromper n’est plus une fatalité, les salariés oseront davantage proposer leurs idées !
- Avoir un espace de travail agréable, en open space, et autoriser les vraies pauses pour que les discussions aient lieu naturellement. Une idée lumineuse peut voir le jour lors de la pause café avec son collègue !
Utiliser le savoir d’un groupe qui connaît bien son métier plutôt que l’intelligence d’un seul manager déconnecté des réalités du terrain ? Cela me paraît plutôt bien.
J’ai l’impression que l’application des théories de cette façon de travailler conviendrait surtout aux grandes entreprises qui ont beaucoup de processus qui peuvent globalement ralentir le travail.
Il s’agirait apparemment également de toute une attitude de travail. Nous avons tous déjà fait semblant de savoir faire quelque chose pour ne pas passer pour le dernier des abrutis. Mais si à la place, on n’avait pas honte de ne pas savoir, et on se félicitait d’apprendre des nouvelles choses ? A méditer.
Pourquoi s’acharner à essayer de remplir un tableau Excel tout seul, par exemple, si son voisin sait très bien le faire ? En prenant 10 minutes de son temps, il vous aura expliqué ce que vous devrez savoir et vous terminerez ainsi plus rapidement la tâche et ce sans s’énerver. Et peut-être que dans quelques temps, votre voisin vous demandera comment faire pour accéder à l’intranet de l’entreprise. Il s’agit donc d’une façon de travailler basée sur l’entraide et le partage du savoir.
Vous aurez compris que l’ intelligence collective m’intrigue et m’intéresse ! J’espère qu’après avoir lu cet article vous aurez vous aussi envie de vous informer davantage sur cette nouvelle façon de travailler.
