Tout savoir sur la gestion privée

On entend souvent parler de gestion privée sans vraiment comprendre en quoi cela consiste.

Si vous êtes sur cette page, c’est sans doute parce que vous disposez de capitaux conséquents, mais pas du temps ou de la compétence qu’il faut pour les gérer efficacement.

Plusieurs choix s’offrent à vous : solliciter les services d’un gestionnaire de fortune ou demander à votre banque. Dans l’un ou l’autre des cas, vous signerez une convention de gestion privée qui en définira les clauses.

Comprendre la gestion privée

La gestion privée est un service développé depuis plus d’une quinzaine d’années afin de répondre à des problématiques d’ordre patrimonial, immobilier, financier et sociétal. C’est un type de gestion personnalisée qui regroupe :

  • L’investissement même ;
  • L’assurance et la fiscalité ;
  • La retraite et les successions ;
  • La finance et les placements ;
  • Les aspects légaux de la gestion de patrimoine ;
  • La planification testamentaire et des dons philanthropiques.

Des professionnels tels qu’Anaxago vous proposent :

  • Des solutions 100 % en ligne ;
  • Des opportunités ancrées dans l’économie réelle ;
  • Des secteurs à très forts potentiels ;
  • 5 à 12 % de rentabilité par an.

Quelle est la procédure ?

Le service en question vise à préserver le capital accumulé, tout en veillant aux risques du marché. Il ne s’agit donc aucunement de conseillers-robots.

Un service sur-mesure

Il s’agit plutôt d’un accompagnement personnalisé qui commence par un fin et minutieux traçage du portrait financier du client, lors d’une discussion.

En d’autres termes, lorsque le client manifeste le besoin, le gestionnaire étudie son profil et procède à un audit patrimonial. Cela lui permet de déterminer au niveau du client :

  • Les objectifs en termes de style de vie présent et futur ;
  • Les projets de transmission d’héritage, avec besoin ou non de fiducie successorale.

Il faut noter que jusqu’à ce stade, le gestionnaire n’est encore qu’un conseiller. La décision finale ainsi que la possibilité pour lui d’agir en toute latitude en faveur des intérêts du client, revient au client.

Le plan d’action à suivre

Suite aux préalables décrits dans la section précédente, le gestionnaire procède à une analyse de la situation. L’objectif est de produire un bilan exhaustif du patrimoine (tant actif que passif) du client et un plan d’action détaillé. Ceci peut durer quelques jours à quelques semaines.

Il remettra ce document au client lors d’un autre rendez-vous visant à lui présenter et expliquer le contenu. Bien évidemment, il est tenu de rendre des comptes fréquents au client en ce qui concerne les résultats.

C’est pour cela qu’un suivi étroit et des rencontres par semestre sont nécessaires pour faire le point des éléments de la stratégie et ajuster au besoin.

Des recommandations récurrentes

En fonction des cas à traiter, le plan d’action à mettre en œuvre peut préciser le montant à épargner annuellement en vue de maintenir un train de vie équilibré.

Il peut également être recommandé au client d’effectuer des placements, de cotiser aux REER et aux CELI, de réaliser des investissements, etc.

La vente de propriété peut être conseillée à des moments donnés lorsque le gestionnaire remarque qu’elle est source d’énormes dépenses-entretien.

Pour constituer des garanties en cas de maladie grave, d’invalidité ou de décès, des recommandations sont également faites au client relativement à son assurance.

Les entrepreneurs peuvent bénéficier d’un rendez-vous avec un évaluateur agréé pour estimer la valeur de l’entreprise, en vue d’un transfert éventuel ou d’une vente future.

Par ailleurs, une révision de contenu testamentaire et des mandats de protection peuvent être nécessaires. Le responsable de la gestion peut en outre assister le client dans la minimisation de l’impôt à payer par les successeurs en cas de décès.

Il peut enfin arriver que vous ayez besoin de renégocier votre hypothèque. En pareille circonstance, vous rencontrerez un courtier hypothécaire. Ou alors, un spécialiste de crédit, en cas de besoin de prêt, marge ou financement.

Quid des coûts ?

Selon les entreprises et institutions, les tarifs peuvent varier. L’avantage est tout de même qu’ils sont dégressifs et dégroupés.

C’est donc à dire, d’une part, que plus la valeur de l’actif augmente, plus des réductions s’appliquent. D’autre part, les frais appliqués sont séparés et transparents.

Cliquez ici pour lire un intéressant article sur le chapitre des coûts.

Vous pourrez donc clairement distinguer les frais rémunérant le travail du conseiller (autour de 0,9 % de la valeur des actifs), de ceux rémunérant la gestion privée proprement dite (0 à 1,3 %).

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